Les réunions COVID (et il y en a beaucoup !) auxquelles participent les élus de l'URPS ML Grand Est, permettent parfois de glaner des informations cliniques qu'il s'avère intéressant de partager.

Si un patient est mal au long cours en post-Covid, la première vérification à faire est de le peser et de lui demander s’il a envie de manger. Si la perte de poids s’ajoute à une difficulté à s’alimenter, c’est la dénutrition qui est prioritaire sur le plan thérapeutique.

Le diagnostic est essentiel et il faut y penser. Le traitement est une autre paire de manches et c’est justement pour proposer des intervenants et des solutions à ces cas complexes, que se déroulent des concertations dans tout le territoire.

Avec à la clé une possible prise en charge de prestations habituellement non remboursées, comme les prestations diététiques.

Les actes de téléconsultation sont pris en charge à 100% pour les TC et les TCG et ce, quelle que soit la situation du patient et le motif de consultation. Il s'agit d'une décision de l'Assemblée Nationale, qui a choisi de prolonger cette mesure jusqu'au 31 décembre 2021 afin de favoriser la télémédecine.

Votre logiciel médical devrait passer le taux automatiquement à 100% lors de la procédure de transmission. Ce n'est valable que pour les TC et TCG, s'il y a des majorations, il faut les mettre en EXO3.

Si votre éditeur de logiciel n'a pas intégré cette mise à jour, en attendant vous pouvez continuer à télétransmettre en mettant vos dégradés en EXO3 (ou exonération pour motif particulier).

Consulter le mémo "Téléconsultations, comment facturer" (CPAM, 17/06/2021)

Attention, ce remboursement à 100% peut surprendre, dans la mesure où un patient sans exonération médicale ou sociale (ALD, CMU, AME) est remboursé à 70 ou 90% lorsqu'il consulte en présentiel alors qu’il est remboursé à 100% en vidéoconsultation, mais ne faites jamais de TCG en présentiel pour faire bénéficier le patient du 100% alors qu’il est en face de vous !

L'Assurance maladie propose sur son site un récapitulatif des mesure dérogatoires toujours en vigueur pour les médecins (CPAM, 17/06/2021)

Expérimenté en France en Côte-d’Or et Loire-Atlantique depuis le 25 mars, le rétrotracing sera généralisé dans toute la France à compter du 1er juillet.

Concrètement, après avoir listé les cas contacts du patient zéro, l’enquêteur de l’Assurance Maladie l’interroge pour savoir s’il a des informations sur le lieu ou l’événement où il aurait pu contracter la Covid-19 et les personnes qui auraient également été exposées au risque de contamination. Le cas échéant, l’enquêteur procède alors à un entretien spécifiquement dédié au rétrotracing. Les personnes ayant partagé le même évènement ou le même lieu de contamination simultanément sont alors définies comme des co-exposées et sont tracées, testées et isolées à leur tour.

Dans les départements pilotes, les premiers résultats montrent que près de 10 % des patients zéro contactés par l’Assurance Maladie ont été capables d’identifier un événement jugé comme étant à l’origine de leur contamination (hors contamination au sein du foyer). Dans les jours qui ont suivi leur isolement, près de 10 % des personnes co-exposées sont, elles-aussi, devenues positives : ce sont autant de chaines de contamination que le rétrotracing a permis de stopper. Ces résultats demanderont à être confirmés une fois le dispositif déployé plus largement.

Les types d’évènement les plus couramment détectés sont des rassemblements privés (réunions de famille, anniversaires, réunions entre amis…), en milieu scolaire (sorties pédagogiques ou sportives…) ou encore en milieu sportif (rencontres sportives amicales ou en compétition…).

Lire le communiqué de l'Assurance maladie (cpam, 17/06/2021)

Les patients d'âge pédiatrique (enfants de moins de 12 ans à risque) peuvent également être éligibles aux thérapies par anticorps monoclonaux.

(cf le circuit d'adressage pour le Bas-Rhin (DT67, 14/06/2021)

Le CH de Strasbourg nous a informé qu'un numéro dédié a été mis en place pour l'admission des enfants : 03 88 12 80 96 (nous n'avons pas à ce jour d'information concernant des numéros spécifiques pédiatrie pour les autres CH de la région).

ATTENTION Pour les patients de Moselle Sud, il convient de s'adresser au CH de Saverne, qui est le plus proche (même groupe d'établissements que le CH de Sarrebourg).

Pour mémoire, voici le tableau des coordonnées des CH prenant en charge les thérapies par anticorps monoclonaux : télécharger le tableau (URPS ML Grand Est, MAJ 17/06/2021)

La CPAM propose sur son site une FAQ pour aider les professionnels face aux éventuels problèmes rencontrés avec les attestations de vaccination certifiées.

Au 16 juin 2021 dans le Grand Est