La situation actuelle dans le Grand Est implique que les patients non-urgents soient mis en attente pour les prises en charge qui peuvent attendre quelques semaines.
Ce travail commence par les médecins traitants qui sont bien placés pour choisir les situations pouvant attendre et les faire partager à leurs patients.
Quant aux spécialistes amenés à déprogrammer des interventions, y compris pour permettre de recevoir des patients d’autres régions, il est important qu’ils participent en médecins à cette démarche, afin de faciliter la prise en charge des patients Covid et non Covid nécessitant une prise en charge rapide.
Nous rappelons que l’URPS-ML est là pour faire entendre leur voix et souligner en particulier la différence de traitement entre les salariés d’un hôpital qui conservent leur salaire en cas de déprogrammations, même s’ils sont impactés dans la qualité de prise en charge des patients, et les libéraux qui ne sont aidés par l’Assurance Maladie que pour les charges et non pour le revenu. Il est évident que cette situation doit évoluer même si elle est complexe.
Au final, c’est chaque équipe médicale, dans chaque établissement et en lien avec sa direction, qui doit piloter les déprogrammations.