Plus tôt durant l’année, nous avons fait circuler un sondage auprès des lecteurs au sujet des pratiques de facturation. Nous avons reçu 102 réponses, dont 99 de la part de PA. Pratiquement tous les répondants (96 %) ont indiqué qu’ils reçoivent leurs paiements de la part de clients ou d’assureurs (plutôt que, par exemple, de fournir uniquement des services financés par le secteur public). 26 % des répondants ont indiqué qu’une tierce personne était impliquée dans la facturation, ce qui semble suggérer que la plupart des PA produisent eux-mêmes leurs factures (par exemple, dans le cadre de leur cabinet privé autonome). Un petit nombre de répondants (9 %) ont indiqué qu’ils facturent directement leurs services à des compagnies d’assurance automobile (par l’entremise des demandes de règlement pour soins de santé liés à l’assurance automobile). 93 % des répondants ont indiqué que leur nom apparaît toujours sur leurs factures, 1 % ont répondu « Non», 1 % « Je ne sais pas » et 5 % ont coché « Sans objet ».

La grande majorité des répondants (92 %) se sont dit d’accord avec le fait que le nom de la ou du PA traitant devrait figurer sur les factures et reçus émis aux clients ou aux assureurs. Plusieurs ont réitéré l’importance de la transparence; d’autres ont discuté des défis et réalités que comportent la pratique supervisée et la facturation aux assurances. Certains commentaires ont souligné que le superviseur responsable auprès du client pourrait ne pas citer le nom du PA traitant sur la facture.

Bien que les normes de pratique de l’OPAO ne traitent pas actuellement de ce sujet particulier, on y indique toutefois qu’il incombe aux PA de « s’assurer que les documents qu’ils signent ou qu’ils transmettent à titre professionnel contiennent des renseignements exacts et complets. » Nous aborderons ce dossier (supervision, assurance et facturation) dans le cadre de notre révision à venir des normes de pratique. La facturation transparente peut contribuer à rassurer davantage les intervenants du système de santé (comme les assureurs), les clients et le public en général quant à l'aptitude des PA à fournir des soins sûrs et éthiques.