PROGRAMME MONDIAL
POUR LA VIE SAUVAGE
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BULLETIN D'INFORMATION DU GWP | Mai 2023
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Chers amis et collègues de GWP,
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Nous célébrons, le 22 mai, la Journée internationale de la diversité biologique. C’est l’occasion de rappeler que la conservation de la biodiversité est un objectif commun que les pays se sont engagés à atteindre et que nous, en tant qu’individus et institutions, devons appuyer pour assurer la pérennité de toutes les formes de vie sur la Terre. Le Programme mondial pour la vie sauvage (GWP) est particulièrement sensible à cet appel à l’action : les projets du GWP permettent de faciliter la gestion des zones protégées, de lutter contre le commerce illégal d’espèces sauvages, de promouvoir des économies basées sur les espèces sauvages et de partager les connaissances par le biais de sa plateforme mondiale de connaissances.
Nous sommes heureux d'annoncer que 15 pays ont été sélectionnés pour participer au nouveau programme FEM-8 – Programme intégré de conservation des espèces sauvages pour le développement (PI - WCD): la Colombie, l’Eswatini, l’Éthiopie, la Guinée, l’Indonésie, le Kenya, le Malawi, le Mexique, le Mozambique, le Népal, le Paraguay, les Philippines, la Thaïlande, l’Ouganda et la Zambie. Ensemble, le GWP et le PI-WCD incluront 38 pays qui, ensemble, réduiront les menaces à l'origine de la perte de biodiversité et garantiront des bénéfices pour les communautés et les économies.
Lancée à l'occasion de la Journée de la biodiversité , vous pouvez regarder le nouveau documentaire du projet GWP Zimbabwe sur la sauvegarde de la biodiversité pour en savoir plus sur les différentes façons dont nous œuvrons à la préservation de la nature et en faveur d’une coexistence harmonieuse entre les communautés et la faune sauvage.
Alors que nous profitons des avantages d'une nouvelle rencontre en personne, l'équipe de coordination du GWP maintient également le flux d'événements en ligne pour continuer à renforcer les capacités et le transfert de connaissances. En mars, nous avons organisé un échange de connaissances techniques sur les technologies de conservation où les projets du GWP ont partagé leurs recommandations sur ce qu'il faut faire et ce qu'il ne faut pas faire en matière de collecte et d'analyse de données. En juin, il y aura un échange technique sur le changement de comportement dirigé par TRAFFIC pour aider à augmenter l'application du changement de comportement, et pour aborder les défis de la conservation et du commerce des espèces sauvages.
Vous trouverez plus d'informations sur ce sujet et d'autres ci-dessous, ainsi que de nombreuses informations et publications sur les projets et les partenaires du GWP, et des liens pour vous inscrire à nos prochains webinaires.
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Avec nos sincères salutations,
L’équipe de coordination du GWP, Banque mondiale
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Des praticiens du monde entier se réunissent pour discuter de la menace croissante que représentent les conflits entre les humains et les espèces sauvages pour la conservation et le développement durable
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La Conférence internationale sur les conflits et la coexistence entre humains et espèces sauvages (HWC) s’est tenue du 30 mars au 1er avril à Oxford, au Royaume-Uni. Première conférence mondiale consacrée exclusivement à ce thème, elle a été organisée par un groupe de spécialistes de la question de la Commission des espèces sauvages de l’UICN, avec le soutien du GWP et de nombreux autres acteurs. La délégation du GWP était composée de 22 points focaux gouvernementaux et membres d’équipes de projet d’Afrique, d'Asie, d’Amérique latine et des Caraïbes.
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Durant cette conférence, le GWP a animé une séance sur le thème Permettre la coexistence – Le rôle des politiques dans l’atténuation des conflits HWC où les représentants des gouvernements de l’Inde, de la Namibie, du Mozambique et du Canada, ainsi que ceux de l’Initiative pour la protection de l’éléphant et du Programme mondial de protection de la panthère des neiges et des écosystèmes, ont expliqué que les pays priorisaient désormais cette question dans leurs agendas nationaux et régionaux sur la biodiversité ; ils ont aussi débattu de l’importance des politiques nationales pour mieux gérer les conflits entre humains et faune sauvage.
Les vidéos des séances de la conférence peuvent être visionnées ici.
Les principaux points à retenir de la conférence peuvent être consulté via ce lien.
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L'un des délégués du GWP à la conférence, Hailu Zerfu, expert en HWC et coexistence à l'Autorité éthiopienne de conservation de la faune (EWCA), a récemment été interviewé dans un article, « L’ami du mois », paru dans le bulletin d’information de la Fondation EPI. Il y explique ce qu’il considère être la situation actuelle concernant les conflits humains-espèces sauvages en Éthiopie, un problème critique ressenti aussi partout où des projets du GWP sont mis en œuvre.
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Un atelier de formation organisé au Panama a porté sur l’adoption d’une approche intégrant la dimension de genre dans la conservation de la faune et de la flore sauvages
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À la suite de la série « Le résultat gagnant-gagnant de l’intégration de la dimension de genre », le GWP a organisé un atelier de formation en présentiel du 21 au 24 mars à Panama City et à Metetí, au Panama. Cette formation pratique a été offerte aux équipes des projets GWP du Panama, de l’Équateur et de Belize pour favoriser les échanges de connaissances sur la façon de mettre en œuvre une approche d’intégration des questions de genre dans les activités de conservation des richesses sauvages.
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Voyage d'étude pour connaître l’expérience réussie de gestion des zones protégées au Rwanda grâce aux partenariats de gestion collaborative
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En s’appuyant sur les orientations fournies dans la boîte à outils du Partenariat de gestion collaborative (PGC), le GWP, en liaison avec le Conseil du développement du Rwanda, a organisé un voyage d'étude en février à Kigali et au Parc national d’Akagera. Les délégués de dix pays africains membres du GWP ont participé à ce voyage d’étude pour se familiariser avec la gestion des aires protégées et mieux comprendre les PGC – les pratiques exemplaires, les difficultés et les opportunités. Ils ont fait savoir qu’ils allaient exploiter les connaissances acquises pour revoir les accords de PGC dans leurs pays, proposer de nouveaux PGC pilotes et favoriser une plus grande participation des communautés dans la gestion des zones protégées.
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L’échange de connaissances sur les technologies de conservation permet aux gestionnaires des projets de partager leurs expériences et d’être mieux équipés pour la collecte et l’analyse des données
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En mars, les responsables des projets GWP en Indonésie, au Mozambique, au Panama, au Zimbabwe et des experts externes ont partagé leurs expériences, leurs approches et les enseignements à tirer de l’intégration de la technologie dans les activités de conservation ; ils ont également discuté du moyen de transformer les données en moyens de gestion exploitables et pouvant être partagés pour soutenir la conservation des espèces sauvages. Un condensé des meilleures idées en matière de technologie de conservation sera bientôt publié.
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Au sujet des projets et partenaires du GWP
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Préservation de la biodiversité dans la basse et moyenne vallée du Zambèze
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Ce documentaire met en lumière le travail effectué par le projet GWP Zimbabwe pour réduire les menaces qui pèsent sur la faune, l'habitat et les moyens de subsistance des communautés locales dans l'un des principaux points chauds de la biodiversité du pays - la vallée du Zambèze moyen et inférieur. Le projet est exécuté par le ministère zimbabwéen de l'environnement, du climat, du tourisme et de l'hôtellerie, avec le soutien du PNUD.
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La Namibie accueille une conférence nationale sur les conflits humains-espèces sauvages
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Le partenaire d’exécution du projet GWP en Namibie, le ministère de l’Environnement, des Forêts et du Tourisme, a organisé une conférence nationale sur HWC du 10 au 12 mai. Les séances ont porté sur les politiques de compensation en Namibie ; des vidéos éducatives ont été présentées, centrées sur les communautés et sensibilisant à la prévention de ces conflits avec les hippopotames ; ainsi que des solutions du type « crédits pour la vie sauvage » pouvant permettre de compléter les revenus locaux provenant déjà du tourisme et d’aider à atténuer les coûts dérivés de HWC.
Visionnez les séances ici.
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Suivre la trace de l’argent : comment les enquêtes financières peuvent contribuer à la lutte contre le IWT
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Ce récit est tiré du projet GWP avec l’alliance PNUD-FEM-USAID « Réduire le trafic maritime d’espèces sauvages entre l'Afrique et l'Asie » : il porte sur les défis à relever, les bénéficiaires, les impacts et les éléments de base utilisés pour lutter contre la criminalité liée aux espèces sauvages ; l’intervention de la justice pour interdire le trafic d’espèces sauvages ; le partage d’informations entre pays pour améliorer la coopération ; et l’uniformisation des décisions de jutice.
Apprenez-en plus en explorant la plate-forme Panorama ici.
Vous pouvez également lire l’interview de Rod Khattabi, responsable de l’Initiative Justice et de la redevabilité, de la Grace Farms Foundation.
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Le GWP Bhoutan lance son premier magazine de la connaissance
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Dans le cadre du projet au Bhoutan un magazine vient d’être publié “Knowledge Magazine” distribué en complément d’un journal national. Il compile des récits, des actualités et des opinions d’experts nationaux, de personnes passionnées et de responsables de district au Bhoutan au sujet de la conservation de la biodiversité, HWC, et des perspectives de l’écotourisme dans chaque district, avec un zoom sur les destinations touristiques les moins visitées au Bhoutan. C’est une initiative intéressante que d’autres projets GWP pourraient tenter de reproduire pour renforcer les stratégies nationale de gestion.
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Une campagne du WWF cible la consommation de viande sauvage pour protéger la santé publique et la nature
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Une campagne innovante a été menée par le WWF entre octobre et décembre 2022, sous le titre Zero Wild Meat, (Zéro viande sauvage) mettant l’accent sur deux menaces sérieuses : les risques pour la santé publique et les risques pour la nature, liés à la consommation de viande d’espèces sauvages, afin de la réduire notamment au Vietnam, au Cambodge et au Laos (République démocratique populaire lao, RDPL). Cette campagne s’est principalement concentrée sur les produits carnés de ce type consommés dans les restaurants, en milieu urbain, ou sur les marchés, et non dans les communautés rurales, plus vulnérables, pour lesquelles il s’agit d’un moyen de subsistance.
La réduction durable de la consommation d’espèces sauvages sera également ciblée dans les programmes intégrés PI -WCD du FEM-8, en promouvant un changement de comportement. À l'issue de la campagne, 95 % des consommateurs de viande sauvage qui ont vu le message de la campagne ont déclaré avoir été convaincus de cesser de consommer de la viande sauvage ou d'en consommer moins. La campagne a permis de modifier le comportement des consommateurs de produits de la faune sauvage à haut risque qui pourraient entraîner une propagation des zoonoses - des sujets qui feront l'objet d'une plus grande attention dans les nouveaux projets du FEM-8.
Pour en savoir plus sur les résultats de la campagne et les principaux enseignements à en tirer pour les interventions futures, consultez le rapport et les témoignages présentés.
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Un outil ciblé pour lutter contre les risques de blanchiment d’argent liés au trafic illégal des espèces sauvages
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Cet outil d’évaluation des risques liés aux atteintes à l’environnement et aux ressources naturelles (module environnemental) fait partie de la boîte à outils d’évaluation nationale des risques liés au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme, mise au point par le Groupe de la Banque mondiale pour aider les pays membres à auto-évaluer leurs risques dans ce domaine. Le module a été financé par le ministère britannique de l’Environnement, de l’Alimentation et des Affaires rurales (DEFRA) par le biais de fonds alloués au Consortium international de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages (ICCWC) – visitez son nouveau site en ligne ici. Grâce au soutien du GWP, ce module environnemental a été déployé au Cambodge, en République démocratique du Congo et au Vietnam en vue d’aider les secteurs nationaux dépendant des ressources naturelles à comprendre et à évaluer leur vulnérabilité face aux crimes financiers.
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Participez aux webinaires des partenaires et du GWP
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Débloquer le financement privé pour la nature, organisé par le programme "Paysages durables d'Amazonie" (ASL)
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Mardi, 23 mai | 10 h – 11 h 30 EST
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Infrastructures touristiques résilientes face au climat : études de cas autour du tourisme marin et côtier
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Ce webinaire permettra d’explorer de quelle façon des infrastructures résilientes faces aux aléas du climat peuvent permettre de renforcer le tourisme durable et protéger le secteur des impacts climatiques, l’accent étant mis sur le tourisme côtier et marin. Y seront présentées de nouvelles solutions et expériences visant à accroître la résilience climatique des infrastructures touristiques, qu’il s’agisse de complexes balnéaires ou d’équipements de loisirs, d’accès aux plages, au littoral côtier ou de sites naturels, englobant à la fois les infrastructures dites grises et les solutions basées sur la nature.
Mercredi, 19 juillet 2023 | 8 h – 9 h 30 EST
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Rejouer les webinaires précédents :
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Avril 2023: Prévention des maladies grâce à la gestion des espèces sauvages : partage de conseils et d’orientations pour appuyer les pratiques
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Ce webinaire, auquel plus de 200 personnes ont participé, a permis de se pencher sur les principaux facteurs d’apparition des maladies liées à la faune sauvage, les pratiques au niveau des pays visant à renforcer les mesures préventives et réglementaires de gestion et commerce de diverses espèces, et la manière dont ces considérations peuvent être intégrées dans les cadres et réglementations se rapportant à l’initiative « One Health ».
Si vous souhaitez en savoir plus sur ce sujet, François Diaz, coordinateur scientifique pour la faune sauvage et les abeilles à l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA), présentera le 13 juin prochain les toutes nouvelles « Lignes directrices pour la réduction du risque de propagation des maladies sur les marchés vendant des animaux sauvages et tout au long de la chaîne d’approvisionnement » lors d'un webinaire de l'Alliance internationale contre les risques sanitaires liés au commerce des espèces sauvages. Cliquez ici pour vous inscrire.
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Cliquer ici pour accéder aux précédents webinaires GWP.
Pour recevoir régulièrement des informations sur les manifestations virtuelles du GWP, envoyer un message à : gwp-info@worldbank.org.
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Ce bulletin d'information est publié par l'équipe de coordination du GWP.
Nous accueillons vos soumissions de nouvelles, d'événements et de publications à l'adresse gwp-info@worldbank.org
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