La situation est meilleure qu’au printemps et l’ensemble des acteurs du Grand Est le constatent. Les médecins de ville sont au travail et suivent les patients qui peuvent rester à domicile. Les services hospitaliers sont chargés, mais arrivent à suivre.

Il s’agit maintenant d’améliorer l’accueil et la prise en charge des patients en ville comme à l’hôpital, de certes s’occuper des patients Covid, mais aussi des autres pathologies.

La proportion de téléconsultations augmente dans la région de manière variable dans les départements comme le montre le tableau ci-dessous par semaine et départements

(Source : Assurance Maladie)

Une téléconsultation suppose très fréquemment un envoi d’ordonnance au pharmacien.

Il faut bien reconnaître que les préconisations légales (messagerie sécurisée de santé) sont souvent inopérantes et en tout cas difficiles à mettre en œuvre entre médecins et pharmaciens. Il faut donc améliorer cette situation rapidement par des efforts pour tous, à commencer par les pouvoirs publics.

Rappelons aux médecins que l’envoi de photos d’ordonnances est à éviter car elle rend difficile le travail du pharmacien : il a besoin d’un document qu'il puisse scanner, pour ses relations avec l’Assurance maladie.

Les logiciels de téléconsultation qui permettent l’envoi des ordonnances en mode sécurisé sont une bonne solution. Le site medicompare.fr, réalisé par l’Apima, permet de se faire une idée des différentes solutions de téléconsultations disponibles.

La Direction Générale de la Santé a consacré vendredi un DGS Urgent à la télémédecine, on y retrouve notamment les avantages, ainsi qu'un récapitulatif des activités autorisées en télémédecine (télécharger le document).