PROGRAMME MONDIAL
POUR LA VIE SAUVAGE
BULLETIN D'INFORMATION | JUILLET 2021
Chers amis et collègues de GWP,

Nous espérons de tout cœur que vous et vos familles êtes en bonne santé et en sécurité ! Nous avions hâte de faire le point avec vous sur les activités du Programme mondial pour la vie sauvage au cours des six derniers mois.
Le début de l’année a été marqué par l’arrivée d’une nouvelle directrice, en la personne de Lisa Farroway, qui a rejoint l’équipe de coordination du GWP à la Banque mondiale. Lisa côtoie le GWP depuis sa création, d’abord lorsqu’elle travaillait au secrétariat de la CITES, puis en tant que conseillère technique régionale au PNUD (son précédent poste), où elle servait de point focal mondial pour le GWP, soutenant l’élaboration et la mise en œuvre de plusieurs projets du GWP en Asie.
« Je suis une admiratrice de longue date du GWP et je me réjouis de collaborer avec ses partenaires sur différents projets dans mes nouvelles fonctions alors même démarre la septième phase opérationnelle du FEM. »

– Lisa Farroway (la première à gauche), avec Claudia, Elisson et Hasita dans la réserve de tigres du parc national de Pench, en Inde, lors de la conférence annuelle 2017 du GWP.
Nous sommes ravis d’entamer ce nouveau cycle de projets grâce à la subvention pour la coordination mondiale du FEM-7 et de soutenir le nombre grandissant de projets du GWP, afin que ce programme puisse continuer à avoir un impact positif sur les populations de la planète et sur la vie sauvage. Nous tenons également à féliciter chaleureusement tous les projets nationaux lancés au titre du FEM-7 ayant obtenu l’aval de la direction !

À propos d’impact, sachez que le Rapport 2020 sur la plateforme d’échanges de connaissances du GWP vient de paraître. Il rassemble des informations tirées de tous les projets nationaux du GWP et propose un aperçu des progrès accomplis à ce jour face aux objectifs du programme. Le rapport rappelle également les obstacles rencontrés par les projets du GWP l’année dernière, en raison notamment de la pandémie — sachant que l’arrêt complet du tourisme vert a porté un grand coup au secteur de la conservation.
Avec la disparition temporaire des touristes, les aires protégées et les communautés ont perdu une source importante de revenus — un sujet traité en profondeur dans le dernier rapport du GWP intitulé « Banking on Protected Areas » : selon les auteurs, en « misant sur les aires protégées », l’État peut espérer un retour sur investissement au bas mot six fois supérieur aux coûts. Pour en savoir plus, se reporter à la section suivante.

Le début de l’année a également été l’occasion de tester la faisabilité d’ateliers de formation virtuels. En partenariat avec Alexandra Zimmerman, du groupe de travail de la Commission de la sauvegarde des espèces (CSE-UICN) sur les conflits homme-faune, quatre sessions de formation ont été organisées avec 32 pays représentés, dont trois ont rejoint le Programme pour des paysages durables en Amazonie. Pour les projets du FEM-6 en Afrique de l’Est et en Afrique australe, cinq ateliers de formation à la communication ont été organisés, dans le prolongement des sessions précédentes pour l’Asie en 2020. Les retours sur ces formations étant positifs, le GWP réfléchira à la manière d’intégrer des échanges virtuels lors de futures conférences thématiques en présentiel.

Nos partenaires ont également travaillé sur des plateformes et des modules de formation innovants et interactifs. Pour avoir un aperçu des nouveautés apportées par la Banque asiatique de développement (BAD), le Consortium international de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages (ICCWC), l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le Fonds mondial pour la nature (WWF), se reporter à la section suivante.

Nous ne saurions trop vous encourager à lire notre lettre d’information dans son intégralité et, comme toujours, à nous envoyer vos commentaires et remarques. Sachez enfin que notre lettre d’information est désormais disponible en anglais, français, et en espagnol !
Avec nos sincères salutations, l’équipe GWP
Avez-vous consulté nos dernières vidéos sur Instagram, publiées à l’occasion du Jour de la terre, de la Journée mondiale de la vie sauvage et de la Journée mondiale des zones humides ?
À l’occasion du Jour de la terre, des enfants et des familles de collègues de GWP du monde entier ont partagé leurs réflexions sur notre planète, ce qu’ils aiment sur cette terre et les actions qu’ils entreprendraient pour la protéger.
Pour la Journée mondiale de la vie sauvage, cette vidéo a voulu faire la lumière sur le rôle du GWP dans la conservation de la faune et la promotion de moyens de subsistance en milieu forestier afin de contribuer à la survie des populations et de la planète.
Pour célébrer la Journée mondiale des zones humides, cette vidéo s’intéresse à notre partenariat avec le Malawi pour investir dans le Marais des éléphants dans le but d’en faire la première aire protégée du pays gérée par la communauté.
Publications du GWP
Rapport 2020 sur la plateforme de partage de connaissances du GWP
La plateforme de partage de connaissances du GWP recense les nombreux résultats et succès obtenus par le GWP tout au long de l’année 2020.

La section 2 met en lumière dix des principales réalisations du GWP en 2020, assorties d’exemples tirés de projets. Les résultats obtenus grâce à la subvention pour la coordination mondiale sont présentés dans la section 3. La section 4 revient sur les avancées et les succès des projets nationaux au titre du cycle de programmation FEM-6 tandis que la section 5 présente les projets nationaux accompagnés par le GWP dans le cadre du FEM-7.

Les défis rencontrés, la gestion adaptative et les enseignements tirés par le GWP sont abordés dans la section 6, qui revient également sur la manière dont les projets du GWP ont dû intégrer le facteur COVID-19 tout au long de l’année 2020.
« Banking on Protected Areas » (Miser sur les aires protégées)
Un nouveau rapport, soutenu par le GWP, plaide pour que la promotion d’un tourisme durable dans les aires protégées soit intégrée dans les plans de relance économique à la suite de la pandémie de COVID-19 — cet investissement ayant l’intérêt de créer des emplois locaux, d’améliorer les revenus et de protéger la biodiversité.

Le rapport renferme des statistiques importantes, notamment sur les multiplicateurs de revenus et le rendement des investissements publics en particulier dans les aires protégées — comme le parc national du Bas-Zambèze et le parc national du Luangwa Sud en Zambie, le parc national de Chitawan, au Népal, la réserve marine des Abrolhos au Brésil et l’archipel des Mamanuca aux Fidji — mais également sur la contribution aux économies locales.

Des documents supplémentaires, dont un guide de mise en œuvre deméthodologie, une note sur la biodiversité mondiale au titre de la campagne 30x30 et une note sur la relance verte, peuvent être consultés ici.
 
Le lancement du rapport a eu lieu le 14 juin, avec un discours de Karin Kemper, directrice mondiale du pôle Environnement, ressources naturelles et économie bleue de la Banque mondiale. Urvashi Narain, économiste principal à la Banque mondiale, a présenté les conclusions du rapport. Leur billet de blog conjoint peut être consulté ici.

Pour revoir l’événement en différé, cliquer ici.
Actes de la conférence annuelle 2020 du GWP
Le GWP a tenu sa quatrième conférence annuelle du 1er au 3 décembre 2020. La rencontre a été organisée de manière virtuelle, pour tenir compte des restrictions de déplacement imposées par la pandémie de COVID-19 et de considérations sanitaires. Plus de 150 participants ont répondu présents, représentant 28 des 32 pays membres du GWP.

Cinq ateliers techniques et deux séances de réseautage étaient au programme, sur des thèmes allant de l’adaptation aux risques et aux opportunités liés à la COVID-19 aux principes à suivre pour une élaboration et une mise en œuvre réussie des projets, en passant par le dernier Rapport mondial sur la criminalité liée aux espèces sauvages de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC).

Pour un tour d’horizon virtuel des projets du GWP, cliquer ici.
Découvrez en différé une vidéo des équipes du GWP sur le terrain, où elles évoquent leur travail et la manière dont elles se sont adaptées à la crise de la COVID-19 :

« En dépit des nombreux impacts négatifs de la COVID-19 sur la santé, l’économie, etc., cette crise est aussi l’occasion de sensibiliser le public à la consommation illégale d’animaux sauvages…. Notre mission prend encore plus de sens quand nous travaillons main dans la main. »
–Dararat Weerapong, Thaïlande

« Dans le cadre de notre travail de prévention de la COVID-19, nos équipes communautaires se sont rendues auprès de tous les habitants de la réserve, leur apportant aide et conseils. »
–Peter Trevor, Mozambique

« Une telle plateforme est idéale pour relever les défis écologiques de notre monde actuel. Je suis fier de faire partie du Programme mondial pour la vie sauvage. »
–Siddharth P. Nair, Inde
Désormais disponible en français :
Guide de mise en œuvre des clôtures électriques communautaires pour une atténuation efficace des conflits hommes-éléphants

L’objectif de ce guide technique est d’aider les pays qui participent au programme du GWP à planifier l’implantation de clôtures électriques communautaires pour favoriser la coexistence entre humains et éléphants.

Découvrez le guide en français ou en anglais.
Nouvelles de nos partenaires
Faciliter la coordination entre bailleurs de fonds pour combattre le commerce illégal de la faune sauvage
Le projet de cartographie et de base de données du commerce illégal de la faune sauvage, initié par la Banque asiatique de développement (BAD), entend faciliter la coordination entre bailleurs de fonds, orienter le financement de projets et accompagner leur conception et leur mise en œuvre dans le but de combattre et mettre fin au commerce illégal de la faune sauvage. L’initiative fait suite au rapport Illegal Wildlife Trade at the Philippine-Southeast Asian Nexus: An Assessment of Projects combating Illegal Wildlife Trade in Southeast Asia informing the Philippines and guiding Donor Coordination, qui évaluait l’efficacité de la lutte contre le commerce illégal de la faune sauvage en Asie du Sud-Est, avec toute une série de recommandations pour inciter les Philippines à s’associer au mouvement.
Lancé en mai 2021, le projet de cartographie et de base de données du commerce illégal de la faune sauvage propose d’abord des informations détaillées et ventilées sur les projets en cours, y compris sur les partenaires, les zones d’intervention et les financements alloués par huit pays d’Asie du Sud-Est : Cambodge, Indonésie, RDP Lao, Malaisie, Philippines, Singapour, Thaïlande et Viet Nam. Le projet envisage de couvrir d’autres pays et régions du monde.

Le site web présente par ailleurs des exemples de travaux en cours dans certains pays, recense les initiatives mondiales de lutte contre le commerce illégal de la faune sauvage et propose des liens vers les ressources et les outils les plus pertinents.

Pour ajouter des informations sur des projets de lutte contre le commerce illégal de la faune sauvage auxquels vous participez dans la base de données, merci de contacter Cecilia Fischer à l’adresse suivante :  cfischer.consultant@adb.org.
Ensemble contre la criminalité liée aux espèces sauvages —
Rapport annuel 2020 du Consortium international de lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages
Le rapport annuel de l’ICCWC montre comment le travail du Consortium avec plus de 100 États membres et autres parties prenantes a contribué à renforcer les capacités des services de douane et de police, des autorités de protection de la vie sauvage et de l’ensemble du système judiciaire pénal pour apporter une réponse forte, cohérente, coordonnée et de plus en plus efficace face à la criminalité liée aux espèces sauvages.

Parmi les différents points évoqués, le rapport revient sur la manière dont les évaluations de l’ICCWC ont conduit à une révision des codes pénaux, sur le rôle de l’assistance technique pour renforcer les capacités et sur l’impact du soutien opérationnel dans l’arrestation et la poursuite d’individus impliqués dans des activités criminelles liées aux espèces sauvages.
Comment gérer les conflits entre l’homme et la faune sauvage face à un dérèglement climatique qui s’accélère ?
De plus en plus fréquents, graves et répandus, les conflits entre l’homme et la faune sauvage constituent un enjeu pour la conservation, les moyens de subsistance locaux et le développement à l’échelle mondiale. Pour favoriser une agriculture respectueuse de la nature et assurer la sécurité alimentaire tout en préservant la biodiversité, nous devons réfléchir à des solutions permettant aux communautés de vivre durablement aux côtés de la faune sauvage à proximité des aires protégées. Cette question est au cœur de plus des deux tiers des projets du GWP. Ce billet de blog d’Alexandra Zimmermann et de James Stevens, du groupe de travail de la CSE sur les conflits entre l’homme et la faune sauvage discute des changements à introduire pour permettre la coexistence entre l’homme et la faune sauvage.
Les femmes et la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages
Face au fléau de la criminalité liée aux espèces sauvages, les femmes mènent la charge avec l’aide de projets soutenus par le PNUD dans le cadre du GWP et d’initiatives connexes.

Profitant de leurs rôles en tant qu’influenceuses au sein de leurs communautés, défenseures et gestionnaires de la faune sauvage en première ligne, responsables politiques, députées, scientifiques ou cheffes d’entreprise, les femmes œuvrent à la protection de la faune sauvage pour le bénéfice des écosystèmes, des économies et des populations.
Renverser le cours des choses : comment les compagnies maritimes accélèrent leur action contre le trafic d’espèces sauvages
Les réseaux de contrebande privilégient le transport maritime pour acheminer les produits illégaux liés aux espèces sauvages, comme l’ivoire, les écailles de pangolin et le bois d’œuvre. Grâce au projet de lutte contre le trafic maritime mené par le PNUD au titre de la subvention pour la coordination mondiale du GWP, les compagnies maritimes renforcent l’application de la législation sur les espèces sauvages dans les ports stratégiques.

L’USAID apportera 2 millions de dollars de financement supplémentaire pour étendre les activités du projet du PNUD et les emplacements cibles au titre d’un contrat de trois ans signé en décembre 2020. Lancées depuis janvier 2021, ces activités vont permettre d’augmenter les capacités et la collaboration dans les principaux ports de sortie des produits du commerce illégal des espèces sauvages en Afrique de l’Est – les ports maritimes de Mombasa, Dar-es-Salaam et Zanzibar — et de les étendre au port sec de Kampala en Ouganda. La subvention de l’USAID contribuera à augmenter de manière substantielle les investissements du PNUD en faveur du renforcement des capacités et des partenariats multisectoriels dans les ports de sortie d’Afrique de l’Est avec, à la clé, une réduction du trafic d’espèces sauvages depuis l’Afrique vers l’Asie.
L’Institute of Chartered Shipbrokers (ICS) lance un cours sur la prévention et la détection du commerce illégal des espèces sauvages dans les chaînes logistiques maritimes
Dans le cadre du projet maritime du PNUD, un cours unique en son genre s’adresse à des parties prenantes privées et publiques, à travers les programmes de formation en ligne de l’ICS.

La diffusion en ligne du cours « Ports et chaîne logistique : sensibilisation au commerce illégal d’espèces sauvages et mesures de sécurité pour prévenir ce trafic » a débuté en décembre 2020, attirant un large éventail d’acteurs de 22 pays, dont le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie. Grâce à l’Académie en ligne de l’ICS, la formation peut également être suivie de manière autonome. Gratuit, le cours en ligne s’adresse à toutes les parties prenantes intéressées, en privilégiant les acteurs issus du secteur privé et du gouvernement. Pour en savoir plus ou s’inscrire, envoyer un message à : undpportsproject@ics.org.uk.
Connaissances et savoir-faire de l'impact des outils et approches économiques sur le développement durable
Lancée en 2019 par l'ISEAL, le WWF et Rainforest Alliance, la plateforme Evidensia héberge la plus grande bibliothèque en ligne de leçons crédibles de l'impact des outils et approches économiques sur le développement durable. La plateforme inclus plusieurs partenaires qui mettent la science au centre des pratiques et des politiques de développement durable, tels que le PNUD, CI et le WWF. Les thématiques couverts de la plateforme inclus les moyens de subsistance, les chaînes de valeur, la conservation des plantes et de la faune, et les droits des population indigène et des communautés locales. Vous pouvez rechercher des leçons par thème, secteur, région/pays, ODD et autres filtres. Inscrivez-vous au Bulletin d’Information d'Evidensia sur le site web ci-dessous. Pour plus amples informations ou pour engager avec l'équipe Evidensia, veuillez contacter evidensia@isealalliance.org.
Revivez en différé les manifestations virtuelles de partage des connaissances du GWP
Avril 2021
Ce webinaire s’est penché sur des solutions locales, viables et évolutives pour offrir des moyens de subsistance liés à la conservation dépassant le seul secteur du tourisme. L’intervenante principale, Sue Snyman, travaille à la faculté de conservation de la faune sauvage de l’African Leadership University. Elle a présenté le nouveau rapport intitulé « État de l’économie liée aux espèces sauvages en Afrique ». Le webinaire a ensuite proposé cinq exposés riches en informations et modèles innovants venus d’Amérique latine, d’Asie et d’Afrique, tirés d’entreprises et de secteurs dépendant directement de la vie sauvage ou des forêts pour leur activité principale ou contribuant à la conservation par leurs activités.
Cliquer ici pour accéder aux précédents webinaires.

Pour recevoir régulièrement des informations sur les manifestations virtuelles du GWP, envoyer un message à : gwp-info@worldbank.org.
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