" Le prélèvement et l’analyse réalisés dans le cadre d’un examen de détection des antigènes du SARS-CoV-2 (...) sont valorisés forfaitairement comme suit" :

"Pour les médecins libéraux ou exerçant dans un centre de santé, dans le cadre d’une consultation : C 2 (46€) si l’examen est réalisé sur le lieu d’exercice et V 2 s’il est réalisé à domicile. Ces cotations ne sont pas cumulables avec une autre majoration, à l’exception de la majoration MIS lorsque le médecin participe à la recherche de cas contacts. Ces cotations sont facturées aux tarifs opposables"

"Pour les IDE libéraux ou exerçant en centre de santé : AMI 8,3 (26,14€) pour un examen sur le lieu d’exercice, AMI 9,5 (29,92€) pour un examen réalisé à domicile et AMI 6,1 (19,21€) pour un examen réalisé dans le cadre d’un dépistage collectif défini, au sens du présent article, comme la réalisation de trois tests au minimum. Ces cotations sont cumulables à taux plein avec la cotation d’un autre acte dans la limite de deux actes au plus pour un même patient"

"Pour les pharmaciens libéraux : 26€ ou, par dérogation, 16,20€ si le prélèvement est réalisé par un autre professionnel libéral autorisé"

A noter que : "le remboursement [de ces tests] est subordonné à la communication des résultats, s’ils sont positifs, à l’assurance maladie, par messagerie sécurisée ou, à défaut, par téléphone".

Les dispositifs médicaux de diagnostic in vitro de détection antigénique du virus SARS-CoV-2 sont délivrés gratuitement par les pharmacies d’officine aux médecins et infirmiers sur présentation d’un justificatif de la qualité du professionnel.

Pour réaliser des test antigéniques en cabinet, il faut se protéger, avoir une pièce dédiée et l’envie de le faire et des indications (qui vont évoluer) à respecter.

Ce qui reste en attente de solution pour que ce soit vraiment opérationnel, c’est la connexion au suivi des biologies par SI-DEP. Ce sera évidemment strictement sous condition de volontariat.

Un Centre Covid n’est pas indispensable, mais la situation est bien sûr à adapter à la situation rencontrée sur le terrain dans chaque territoire et c'est une solution à prendre en compte au cas par cas.

Il y a un réel intérêt pour les médecins isolés ou fragiles, de même que pour aller vers une organisation locale dans le cadre de l’envolée de l’épidémie. Les centres Covid peuvent permettre notamment d'organiser la prise en charge coordonnée entre médecins, infirmiers, pharmaciens et autres professionnels de santé et sociaux en vue d’améliorer la prise en charge et de réduire si possible la pression sur l’hôpital.

Il est même possible d'envisager la mise en place d'une organisation locale gérant les tests positifs et les patients contacts à l’heure où les dispositifs officiels sont débordés.

On continue de recenser d’importantes difficultés d’accès à Contact Covid lorsque le dossier est déjà ouvert (en général par le contrôle médical). Le plus souvent c'est en raison d'erreurs dans le renseignement des coordonnées du médecin « désigné » par le patient.

Nous constatons une tendance dans certains EHPAD à exiger des tests chez leur personnel a-symptomatique, cette exigence étant parfois étendue aux médecins et autres professionnels de santé qui interviennent dans l'établissement.

Rappelons à toutes fins utiles que dans de nombreux établissements de soins (parce qu’on n’a pas le choix) on accepte de faire travailler des personnes qui viennent juste de quitter la phase symptomatique, en s’appuyant sur le fait qu’ils appliquent les gestes barrières.

Cela semble un bon argument pour ne pas tester les personnes asymptomatiques, sans compter que ce test devrait dès lors être recommencé chaque jour !

N'oublions pas que la TCG apporte une sécurité de distanciation réelle. Et que les gestes barrières sont souvent mis en échec pendant les pauses...

L’ARS communique sur la situation de l’EHPAD de La Bresse, qui fait l'objet d'un suivi actif (32 résidents contaminés, 10 parmi le personnel, 1 résident hospitalisé « par précaution », 1 mort) Lire le communiqué

L’hôpital lance actuellement des appels à mobilisation pour les étudiants en médecine et les médecins retraités. En ce qui concerne les internes actuellement en stage dans les cabinets libéraux, pensez à en discuter avec eux car ils sont tout aussi utiles et formés auprès du médecin libéral.

Le gouvernement et les médias ont certes très mal présenté l’application TousAntiCovid (ex StopCovid) et elle ne fonctionne pas toujours comme on le souhaiterait. Ce n’est toutefois pas une raison pour ne pas l’utiliser : nous encourageons les médecins à la télécharger et d’inciter les patients à le faire également. La consultation peut être un bon moment pour en parler, voire aider à télécharger si nécessaire.