Nouvelles et mises à jour d'août et septembre
Le CAC se prépare pour une autre saison de réformes politiques, législatives et réglementaires

Avec le travail exhaustif qu'a nécessité la préparation du mémoire du CAC en réponse à l'examen de la Loi sur les transports au Canada de David Emerson, dont le rapport final a été rendu public l'an dernier, le CAC a participé pendant plusieurs années consécutives à des discussions importantes sur les initiatives touchant les politiques du transport aérien. Notamment au cours des derniers mois, le CAC a collaboré avec le gouvernement dans plusieurs
dossiers liés aux politiques, aux lois et aux règlements pour mettre en œuvre certaines parties du rapport Emerson.  
 
En plus de se pencher sur les p réoccupations concernant les délais pour les services de contrôle de la sécurité et les services frontaliers (décrits ci-après), le CAC a participé au processus législatif du projet de loi C-49, qui met en œuvre certains des engagements de la politique des transports annoncés l'an dernier par le ministre des Transports Marc Garneau dans les secteurs des «droits des voyageurs» et de la propriété étrangère des compagnies aériennes. Mais alors que les engagements pris l'an dernier par le ministre Garneau comprenaient aussi des engagements à l'endroit de l'ACSTA et que des progrès ont été réalisés dans ce dossier, les fonds et les réformes structurelles nécessaires pour mettre en œuvre ces engagements n'ont pas encore été confirmés.
 
ACSTA     
 
L'objectif actuel de l'ACSTA de traiter 85 p. cent des passagers en moins de 15 minutes fait en sorte qu'environ 10 millions de voyageurs attendent en ligne entre 16 minutes et une heure ou plus. Le CAC ne croit pas que cet objectif est suffisant; d'ailleurs, les aéroports nous indiquent qu'il n'est pas toujours atteint. Certains aéroports dépensent également des millions de dollars par année pour compléter un service que les voyageurs paient déjà à l'ACSTA. Cette situation nuit à l'objectif de réduire le coût du transport aérien au Canada, puisque les aéroports doivent récupérer les coûts auprès des utilisateurs.
 
En réponse aux importantes démarches de l'industrie en novembre l'an dernier, le ministre des Transports Morneau s'est engagé à examiner le modèle de gouvernance de l'Administration canadienne de la sûretédu transport aérien (ACSTA), afin d'adapter son financement à la demande croissante et d'assurer le respect des normes de service. Le CAC a rencontré à maintes reprises des représentants des ministères des Transports et des Finances au cours de l'été dans le cadre de consultations visant à trouver une solution à plus long terme pour le financement de l'ACTSA et est conscient que le cabinet examinera les changements proposés à l'ACSTA plus tard cette année.
 
Il est essentiel de
Toronto Pearson International Airport 
trouver une solution à long terme pour les passagers, qui méritent un certain degré de prévisibilité et une valeur pour le Droit pour la sécurité des passagers du transport aérien (DSPTA) qu'ils paient. D'ici à ce que les change
ments soient appliqués, le CAC soutient que l'ACSTA doit recevoir un financement suffisant pour répondre à la demande et l'affectation de tous les revenus du DSPTA aux services de contrôle de l'ACSTA est un bon endroit pour commencer.  
 
Le CAC demande également au gouvernement de reprendre ses investissements interrompus dans les voies CATSA Plus, qui améliorent l'expérience des voyageurs dans les endroits où elles ont été installées. Ce sont les demandes que le CAC a mises de l'avant dans son mémoire au gouvernement dans le cadre des consultations prébudgétaires et qu'il a réitérées devant le Comité des finances de la Chambre des communes en septembre. C'est également le message que le CAC livré devant le Comité des transports de la Chambre des communes lorsqu'il a témoigné au sujet du projet de loi C -49 au début du mois.
 
Le contrôle de sécurité au Canada doit être financé correctement pour atteindre des normes de service internationales concurrentielles et le CAC est prêt à collaborer avec le gouvernement pour mettre en œuvre les changements proposés à l'ACSTA.    
 
ASFC
 
Le CAC poursuit également ses efforts pour faire en sorte que les ressources de l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) servent à répondre aux demandes croissantes pour les services aériens et à appuyer l'innovation continue. Le segment des passagers internationaux débarquants est de loin celui qui connaît la plus forte croissance, avec une hausse de 100 p. cent jusqu'à maintenan t cette année et dépassant les chiffres de l'an dernier.
 
En collaboration avec l'ASFC, les aéroports ont investi des millions d e dollars dans la technologie et les infrastructures pour accélérer et améliorer l'expérience voyageur. Les aéroports ont effectué des investissements importants dans les bornes d'inspection primaire, afin d'automatiser davantage les processus douaniers usuels pour la plupart des passagers débarquants et en transit. Les aéroports continuent également de collaborer avec l'ASFC et leurs homologues à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada pour élaborer de nouveaux processus de correspondance, afin d'améliorer l'efficacité et le service à la clientèle tout en préservant l'intégrité de la frontière, voire l'améliorer.
 
Au cours de l'été, l'ASFC a travaillé très fort avec les aéroports pour gérer un volume élevé de voyageurs. Toutefois, cet été a été un des pires dans certains aéroports, alors des salles de douanes étaient remplies à pleine capacité, ce qui signifie que les lignes aériennes ont parfois dû garder leurs passagers à bord de leur aéronef aux portes d'embarquement - le genre de retard que les aéroports en tant qu'industrie cherchent à éviter. En plus de son rôle de maintien de la sécurité, l'ASFC a rôle un important à jouer en ce qui concerne les entreprises, le commerce et le tourisme dans ce pays. Même si de meilleurs processus et technologies sont en voie d'être mis au point, nous devons encore accroître les ressources destinées aux agents des services frontaliers sur le terrain.
 
Ces messages ont également été livrés dans le mémoire prébudgétaire du CAC et dans ses présentations devant le Comité des transports et le Comité des finances de la Chambre des communes.
 
Autres demandes budgétaires
 
Le mémoire prébudgétaire du CAC comprenait également des recommandations concernant les loyers aéroportuaires (les éliminer pour tous les aéroports accueillant moins de 3 millions de passagers et au moins les plafonner pour les autres) et sur la mise en place de boutiques hors-taxes à l'arrivée.
 
 
  
La Semaine de la sûreté aéroportuaire au Canada est en cours dans les aéroports du pays

Les aéroports du Canada se mobiliseront durant toute la semaine prochaine pour souligner l'importance d'avoir des aéroports sains et sécuritaires, dans le cadre de la Semaine de la sûreté aéroportuaire au Canada. Cette initiative est organisée par le Conseil des aéroports du Canada (CAC), en collaboration avec 29 aéroports participants à l'échelle du pays.
Aeroport international Stanfield d'Halifax

 « La sûreté demeure la principale priorité dans le transport aérien. La Semaine de la sûreté aéroportuaire au Canada mobilise des milliers d'employés dans les aéroports locaux pour mettre en lumière les principaux éléments de la sureté dans notre industrie », affirme Daniel-Robert Gooch, président du CAC. « Le maintien de corridors aériens sécuritaires au Canada dépend non seulement d'infrastructures fiables et d'équipements modernes, mais aussi de la formation et de la vigilance constante des nombreux employés de nos aéroports, qui se consacrent avec fierté à assurer quotidiennement la sécurité du transport aérien. » 
 
Les aéroports participants organiseront diverses activités abordant les thèmes suivants :
 
Jour 1 - lundi 2 octobre 2017 : la sécurité des travailleurs
Jour 2 - mardi 3 octobre 2017 : la sécurité sur les pistes
Jour 3 - mercredi 4 octobre 2017 : la sûreté et la sécurité
Jour 4 - jeudi 5 octobre 2017 : les rapports de risques et la sécurité environnementale
Jour 5 - vendredi 6 octobre 2017 : les débris provenant de corps étrangers
 
La Semaine de la sûreté aéroportuaire au Canada est une initiative conjointe qui témoigne d'un engagement à informer le public sur les notions de sécurité avec enthousiasme. Elle a été lancée en 2015 avec 24 aéroports participants à l'échelle du pays.  
 
 
Toronto-Pearson dévoile un Rapport sur les données de référence et les pratiques exemplaires pour son Programme de gestion du bruit

Dans le cadre de son engagement à atténuer les répercussions pour les résidents affectés par le bruit des aéronefs, l'aéroport international Pearson de Toronto a commandé une étude sur les données de référence et les pratiques exemplaires en matière de gestion du bruit.  
 
Cette étude vise à cerner les mesures efficaces prises dans d'autres aéroports internationaux pour réduire les répercussions des bruits de fonctionnement. Dans le cadre de cette étude, 11 secteurs de gestion du bruit ont été examinés dans 26 aéroports partout dans le monde, afin de déterminer les nouveaux programmes qui pourraient être adoptés à Toronto-Pearson.
 
Les recommandations de cette étude aideront à éclairer le plan d'action quinquennal actualisé de gestion du bruit de l'aéroport, qui sera dévoilé d'ici la fin de 2017. Le but du plan d'action actualisé sera d'équilibrer l'incidence du bruit des aéronefs sur les voisins.
 
Dans l'immédiat, l'aéroport amorcera ses travaux sur un programme d'encouragement pour établir une flotte d'aéronefs plus silencieux. Ce programme d'encouragement, qui était recommandé dans l'étude de l'aéroport sur les pratiques exemplaires et l'examen indépendant de l'espace aérien dans le but de réduire le bruit des aéronefs dans la région de Toronto de Nav Canada, deviendra un fondement important pour le nouveau programme de gestion du bruit de l'aéroport.  
 
Le programme de flotte plus silencieuse encouragera les transporteurs aériens à moderniser ou à retirer leurs avions plus bruyants ou qui sont plus irritants pour les membres de la collectivité, comme le râlement perceptible créé par les avions de la série Airbus 320. Toronto-Pearson collaborera avec nos partenaires des compagnies aériennes en vue de mettre en œuvre ce programme au cours des 18 à 24 prochains mois.
 
Montréal-Trudeau dresse un bilan positif des mesures de contrôle frontalier

Les mesures mises en place cet été par l'Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) et Aéroports de Montréal (ADM) ont permis de réduire le temps d'attente aux douanes. 
Hall des duanes
 
Malgré une croissa nce de 10 p. cent du nombre de passagers aux arrivées internationales, le temps d'attente moyen a été inférieur à 10 minutes. Personne n'a attendu plus de 45 minutes, comparativement à 27 en 2016.

Au mois de juillet, l'ACFC et ADM ont dévoilé une série de mesures visant à améliorer le temps de passage au contrôle frontalier de l'aéroport, dont la création d'un centre de correspondances et l'ajout de bornes automatisées et de guérites, ainsi qu'une hausse du personnel douanier et de l'ADM.
Depuis 2012, ADM a investi 12 millions de dollars, dont 6 millions pour la saison estivale 2017 et d'autres phases d'améliorations à venir.

L'aéroport international de Vancouver reçoit un prix pour la croissance et le développement à la conférence World Routes 

L'aéroport international de Vancouver (YVR) a été récompensé pour ses efforts exceptionnels lors de la cérémonie de remise des prix de commercialisation à la conférence World Routes de 2017, qui s'est déroulée le 25 septembre, à Barcelone. Cet événement annuel célèbre l'excellence dans la commercialisation et le développement de l'indust
Craig Richmond
rie de l'aviation.
 
Pour la première fois, YVR a remporté le prix dans lacatégorie des 20 à 50 millions de passagers et il a aussi été le grand gagnant, démontrant la force de la vision, du leadership et de la stratégie de croissance de l'aéroport.

« C'est une réalisation incroyable pour notre aéroport, notre province et nos partenaires », a souligné Craig Richmon d, président-directeur général de l'administration aéroportuaire de Vancouver.

« Ces prix témoignent de l'engagement de notre aéroport à offrir des avantages sociaux et économiques à la région, de nos programmes novateurs comme Connect YVR, qui ont contribué à ramener les tarifs des compagnies aériennes à des niveaux parmi les plus bas en Amérique du Nord, et du travail infatigable de notre équi pe dévouée, qui comprend vraiment notre mission de relier fièrement la Colombie-Britannique au reste du monde. »

Les Prix de commercialisation World Routes récompensent les aéroports qui contribuent de façon exceptionnelle au développement des services aériens. Le processus d'attribution des prix comprend la mise en candidature des compagnies aériennes et des experts de l'industrie, suivie d'un examen détaillé réalisé par un comité de l'industrie qui cherche des aéroports ayant appuyé de façon remarquable les services aériens et la croissance du réseau.

YVR a pris les mesures nécessaires pour établir des relations étroites avec les compagnies aériennes et les collectivités locales par le biais de partenariats stratégiques, allant de la commandite de festivals jusqu'au bénévolat dans des activités de bienfaisance locales.
 
En 2016, l'aéroport a accueilli un nombre record de 22,3 millions de passagers, une hausse de 9,7 p. cent, et il est sur la voie pour atteindre son ambitieux objectif de 25 millions de passagers d'ici 2020.

Recrutement d'une nouvelle directrice à l'aéroport de Kamloops

Heather McCarley a été promue au poste de directrice de l'aéroport de Kamloops. Elle remplace Fred Legace, qui occupait ce poste depuis 15 ans.

Heather McCarley
Elle apporte à son poste plus de 25 ans d'expérience dans les opérations aéroportuaires, tant dans des petits aéroports régionaux que dans des aéroports plaques tournantes majeurs.
 
Mme McCarley a amorcé sa carrière en aviation en 1987 à l'aéroport de Boundary Bay (C.-B.), où elle a obtenu sa licence de pilote privé et travaillé pour l'exploitant de l'aéroport. Elle a obtenu son baccalauréat en commerce de l'Université de la Colombie-Britannique tout en acquérant de l'expérience avec des compagnies aériennes régionales et des entreprises de manutention au sol. Mme McCarley s'est jointe à l'Administration de l'aéroport de Vancouver en juillet 1995.  
  
Dans ses fonctions antérieures à l'Administration de l'aéroport de Vancouver, elle a notamment occupé les postes de gestionnaire des équipes de travail, où elle était chargée de l'exploitation en temps réel de l'aéroport, et de gestionnaire des relations avec la collectivité, collaborant étroitement avec les organismes communautaires, les gouvernements et les écoles, et gérant les visites, les événements spéciaux, les tournages et les programmes VIP.     
En septembre 2017, Mme McCarley s'est jointe au Vantage Airport Group à titre de directrice générale de l'aéroport de Kamloops. Un des aspects qui lui plaît le plus dans son travail est le contact quotidien qu'elle a avec l'équipe de l'aéroport de Kamloops, ses partenaires d'affaires et la collectivité de Kamloops.

Les aéroports du Canada sont d'importants créateurs d'emplois, tant sur les lieux mêmes que dans les diverses collectivités du pays. Apprenez-en plus au sujet des mesures qu'ils prennent pour créer des milieux de travail stimulants à : hub.cacairports.ca.
L'aéroport de Gander rénove son aérogare vieillissante

Dans le cadre de son examen de la planification des immobilisations, l'Administration de l'aéroport international de Gander (AAIG) a choisi de rénover son aérogare.

L'aerogare actuelle de GIAA
« En tant que conseil d'administration, nous cherc hons la solution la plus prudente sur le plan financier pour remédier au problème de notre aérogare désuet, inefficient et trop grand », souligne le président de l'AAIG, Des Dillon. « La rénovation, la modernisation et le redimensionnement de notre aérogare nous offrent les meilleures possibilités de réussite».
 
Les rénovation s proposées entraîneront des coûts de construction de 26,4 millions de dollars. Le plan comprend l'élimination de 31 p. cent du bâtiment, ce qui représente une réduction de superficie de 4 242 m2. Les deux principaux secteurs à éliminer sont le quai de chargement est, appelé localement « finger », mis en réserve depuis des décennies, ainsi que la cuisine de l'air surdimensionnée et les installations adjacentes
sous-utilisées du côté sud du bâtiment.  
Conception de la nouvelle aerogare

 
De nouvelles finitions seront appliquées dans les ai res publiques de l'aéroport, qui feront aussi l'objet de rénovations majeures. Le concept prévoit le remplacement complet des systèmes mécaniques et électriques, ainsi que du système d'énergie géothermique supplémentaire. Les aires de récupération des bagages pour les vols internationaux et intérieurs seront regroupées et agrandies. La tour de contrôle sera rénovée et le plan prévoit le remplacement de l'isolation, de la toiture, de la fenestration et du revêtement extérieur de l'aérogare.

 L'historique salon de transit international sera conservé et restauré, et il servira de salle d'embarquement p our les départs des vols int érieurs, avec une cloison amovible pour accueillir les voyageurs internationaux en zone stérile. La concession alimentaire sera déplacée, ce qui permettra d
Concept du nouveau salon international
'offrir des menus complets avant et après le contrôle de sécurité.
 
Le président-directeur-général de l'AAGI, Reg Wright, considère que ces travaux appuieront la viabilité à long terme de l'aéroport, précisant que les coûts d'entretien et d'énergie du bâtiment se sont élevés à 1,2 million de dollars en 2016, malgré la baisse du prix de l'huile à chauffage.
 
 « Il s'agit d'investir de façon à protéger l'aéroport contre les risques, notamment en ce qui touche les coûts d'énergie. Les bâtiments plus anciens sont susceptibles aux défaillances, même si vous avez un programme d'entretien préventif proactif. Nos systèmes mécanique
s et électriques sont très vétustes et ils ont depuis longtemps largement dépassé leur durée de vie utile», précise M. Wright. «Les ingénieurs prévoient qu'en réduisant notre empreinte et, du fait même, notre consommation d'énergie, nous pourrions réaliser des économies d'énergie de 300 000 $ par année. Il existe une corrélation directe entre les économies dans le coût des services publics et notre profitabilité et notre viabilité. »  
 
La partie originale de l'aérogare a été mise en service en 1959, et des ajouts ultérieurs ont été effectués à la fin des années 1970.
 
« C'est une question de redimensionnement - il s'agit de faire en sorte que l'aéroport soit assez efficient pour répondre à ses besoins actuels et futurs prévus », ajoute M. Wright. « Le bâtiment a des lacunes, mais sa structure est solide, ce qui nous permettra d'effectuer des rénovations majeures et d'éviter le coût élevé d'avoir à reconstruire un nouveau bâtiment. Cette approche nous permet de conserver le caractère historique de l'aéroport international de Gander et d'améliorer l'expérience passager à Gander. Après tout, nous sommes le tapis d'accueil du centre de Terre-Neuve. Nous pourrons ainsi offrir l'expérience passager contemporaine efficiente que nous souhaitons.»
 
M. Wright a indiqué q
Concept de la nouvelle zone d'enregistrement 
ue, après sept années de démarches, le gouvernement fédéral a modifié sa politique le mois dernier pour permettre aux aéroports du Réseau national des aéroports (RNA), comme Gander, de concurrencer pour les fonds fédéraux. L'AAIG a amorcé ses pourparlers avec les responsables du gouvernement au sujet d'un e aide pour son projet d'aérogare.
 
« Le gouvernement a écouté attentivement nos préoccupations et a apporté un changement majeur à sa politique. Nous pouvons ainsi solliciter des investissements provinciaux et fédéraux dans cet important projet comme tout autre petit aéroport au Canada », ajoute M. Wright. «Cinquante emplois ont été créés au cours des deux dernières années et 50 autres seront créés dans le secteur de l'aérospatiale au cours des prochaines années. Dans ce contexte, nous recherchons un investissement unique auprès de nos partenaires gouvernementaux qui nous procurera une fondation pour les 40 prochaines années. Les investissements publics seront remboursés rapidement sous la forme d'emplois, de croissance et d'impôts supplémentaires. » 

Par ailleurs...

 
Halifax-Stanfield amorce son programme de réfection de l'aérodrome

L'aéroport international Stanfield d'Halifax a amorcé un programme de réfection décennal de son aérodrome dans le but de maintenir l'intégrité d'une aire de grande circulation et d'assurer la sécurité et la fiabilité à long terme. Des réparations ont été effectuées sur la piste sud et les travaux ont commencé sur les voies de circulation Alpha. Une section d'environ 800 mètres de la piste principale de l'aéroport sera également restaurée cette année.


L'aéroport de Moncton accueille de nouveaux membres du conseil
 
L'aéroport international Romeo Leblanc du Grand Moncton a annoncé les nominations d'Authur Allen et de Scott Lewis à son conseil d'administration pour des mandats de deux ans. Arthur Allan est un cadre retraité de Transports Canada, où il a partagé des responsabilités pour l'élaboration et la mise en œuvre du programme national de surveillance de l'aviation. Scott Lewis détient le titre de gestionnaire de placement agréé et il amène ses connaissances en gestion des affaires et en placements. Il est l'ex-président du conseil d'administration de la Chambre de commerce du Grand Moncton.  
 
L'aéroport d'Ottawa annonce son nouveau président et un nouveau membre de son conseil d'administration
 
Le Dr Chris Carruthers est le nouveau président du conseil d'administration, remplaçant Susan St. Amand, dont le mandat a pris fin au début de l'année. Le Dr Carruthers possède une vaste expérience dans des postes de direction, dont celui d'ancien chef du personnel de l'hôpital d'Ottawa. Il siège au conseil de l'Administration aéroportuaire depuis 2010. Michèle Lafontaine se joint également au conseil. Elle est notaire au sein du cabinet Gagné Isabelle Patry Laflamme & Associés. Elle est une conseillère expérimentée pour l'amélioration des pratiques de gouvernance auprès de multiples organismes des secteurs public et privé, et elle est membre du conseil de la Fondation santé Gatineau et de celui de Vision Multisport Outaouais.  
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