Les amateurs de récifs préservés et d'exclusivité nageront littéralement en plein bonheur à Alor ! Encore très peu fréquentée, cette partie de l'archipel indonésien vous réserve des plongées hautes en couleurs et en vie. 

Opérant en Maumere/Maumere, notre croisière " Joyaux d'Alor" vous emmène à Pomana, Adonara, Lembata, Pantar et Alor pendant 10 jours. A raison de 4 plongées quotidienne, vous alternerez les plongées "muck" pour la macro et les plongées dérivantes le long de tombants. Surmenage garanti pour les photographes en quête d'espèces rares !

Notre unique croisière sur cette destination en 2017 aura lieu du 15 au 25 septembre. Il reste encore quelques places disponibles. 

Le WAOW est à l'honneur dans plusieurs magazines dédiés à la plongée.

D'abord chez nos amis québécois : l'exploratrice, directrice photo, réalisatrice et conférencière  Nathalie Lasselin était à bord du WAOW en octobre dernier pour découvrir les Îles Oubliées. Collaboratrice régulière du magazine " En Profondeur", elle y consacre un article complet sur sa croisière, dont le premier volet est publié sur le numéro actuellement en kiosque.

En France, le prochain numéro de " Plongeurs International" (en kiosque le 2 mai) inclura un article dédié au WAOW, écrit par le photographe-reporter  Didier Brandelet  et en collaboration avec l'agence  Ultramarina. Didier était à Komodo en juillet l'année dernière et il partage avec vous sa croisière à bord du WAOW et sa passion pour les plongées de ce parc marin d'exception. 

Nous avions intitulé notre croisière "exploration" du nord Sulawesi " les Perles du Nord ". Exploration faite, le terme "croisière volcanique"  conviendrait beaucoup mieux.

Laissons de côté les plongées "normales" pour l'Indonésie (mais  exceptionnelles pour ceux qui ne connaissent pas encore cette destination) comme le  détroit de Lembeh, la Mecque de la plongée macro, le parc national de  Bunaken, le parc de Tangkoko avec ses tarsiers et ses macaques noirs, le village  de Makalehi, niché dans un cratère autour d'un lac d'eau douce et reconnu  officiellement comme le plus propre d'Indonésie (ce que je confirme). Ne  parlons que de nos explorations volcaniques.

Première exploration sous-marine : la coulée récente (1994) de lave du volcan Ruang. Du sommet jusqu'à la mer, une impressionnante langue de lave noire, accidentée et sans végétation qui contraste avec les pentes du volcan d'un vert intense. Il suffit de plonger pour voire l'inverse. Sous l'eau c'est, étonnamment,  le prolongement de cette coulée qui déborde de vie sous-marine, coraux et poissons de toutes sortes et de toutes couleurs; alors que ses côtés ne sont que plaines de sable noir.

La seconde exploration n'avait rien à voir avec l'idée que je m'en étais faite  suite aux récits qu'on m'avait rapporté. Rien à voir, mais largement au-delà de mes  attentes. Premier choc dès la mise à l'eau sur la pente extérieure du volcan  sous-marin Mahangetang qui affleure à 5-6 mètres de la surface : pente douce  que l'on peut embrasser du regard jusqu'à 40 à 50 mètres plus bas, tant l'eau  est cristalline, couverte de coraux  calice (Mycedium Steeni)  sorte de vasque d'un mètre de diamètre  ressemblant à des pétales de roses... Pas un espace vide. Epoustouflant. Du  jamais vu, on reste bouche bée même avec le détendeur !?! Difficile  d'abandonner le spectacle. On est scotché. Pourtant il faut visiter le  cratère. On remonte et là... Second contraste : paysage d'explosion volcanique,  de désolation. A part quelques poissons sur la crête, plus de coraux, plus  de vie. Un éboulis de roches volcaniques fracassées, des colonnes  basaltiques, certaines toutes tordues, des pinacles aux pointes acérées.  Seules animations, de sourds grondements, et, autre signe d'activité, les  miroitements de thermoclines qui montent d'entre les roches, fugaces,  accompagnées de bulles. Nous baignons dans un véritable jacuzzi de  désolation.

Mais, question de jacuzzi, on va faire mieux. Après la dernière plongée de  la journée vers l'île Siau, notre guide Refly nous emmène dans un vrai  "bain de bulles" naturel . Un rectangle de 12 mètres sur 8, trois parois sculptées dans la  roche volcanique et une ouverture sur la mer. Un mètre et demi de fond sur  sable noir et 30 centimètres de vapeur au ras  d'une eau chauffée à 38  degrés par les roches. Une telle sensation de bonheur que l'on renvoie  l'annexe pour nous ramener l'apéro. Un apéro mémorable : deux heures, tournés  vers le large et, à travers la vapeur, le couché de soleil et la silhouette du WAOW. 

Sans anecdote volcanique, mais tout aussi remarquable la jetée de tahulandang en muck dive. Première surprise, nous devons contourner le château arrière d'une épave qui a coulé juste devant la jetée et qui dépasse la surface. Nous l'explorerons en fin de plongée, d'abord la jetée. La plus belle que j'ai plongé. Eau cristalline, lumière oblique à travers les très hauts piliers couverts de gorgones roses, banc de platax, poissons trompette, etc. Arrivés vers l'épave, nous longeons la coque et remontons sur le pont encombré d'une cargaison de sacs de ciment sans intérêt. Par contre le château arrière à moitié immergé, l'eau claire et la lumière permettent des superbes photographies des deux parties, l'une immergée et l'autre nettement visible par transparence. En contournant l'hélice et le safran, deuxième surprise : une seconde épave couchée sur son flanc tribord, tout aussi récente et encore plus photogénique. Pour certains, l'air venant à manquer, nous remontons et recommencerons la même plongée le lendemain.

Je pourrais aussi vous parler des épaves de Molas et d'Odong et des plongées de Talisei, Bangka, Biaro, Para et Nenung. Imaginez des parois complètement orange ou jaune tant la densité de coraux mous est forte. Sangihe, n'est pas aussi connue que Komodo ou les Raja Ampat, mais mérite largement le détour pour ses différences, ses surprises, ses curiosités et son avantage : on s'y sent seul au monde, 10 jours sans croiser un bateau de plongée. 

Nous serons de retour dans la région en novembre 2018 et en mars 2019. Si vous voulez vivre cette croisière hors du commun, contactez-nous.

Michel Deville

Propriétaire du WAOW