Nouvelles et mises à jour de Février
Le projet de loi C-23 facilitera le précontrôle des passagers à destination des États-Unis

Daniel-Robert Gooch
Un important projet de loi fait son cours au Parlement. Le projet de loi C-23 - Loi relative au précontrôle de personnes et de biens au Canada et aux États-Unis (Loi sur le précontrôle) - modernise et étend l'entente existante de précontrôle de passagers avec les États-Unis, ce qui facilitera et accélérera l'accès aux États-Unis pour près de 12 millions de voyageurs qui prennent l'avion du Canada à destination des États-Unis tous les ans.

Le Canada et les États-Unis ont un long historique d'ententes de précontrôle. À l'heure actuelle, huit aéroports canadiens offrent ce service de précontrôle (Toronto, Ottawa, Vancouver, Calgary, Edmonton, Winnipeg, Montréal et Halifax).
 
Entre autres avantages, le projet de loi C-23 créera un mécanisme qui permettra aux aéroports qui n'ont pas encore ce service de demander un service de précontrôle, et qui donnera aux aéroports qui bénéficient déjà de ce service un meilleur contrôle et plus de flexibilité dans l'application de ce service.
 
L'entente de précontrôle avec les États-Unis donne un avantage important aux aéroports canadiens qui veulent offrir un service aérien supérieur dans un marché mondial concurrentiel.
 
Le précontrôle offre aussi un avantage exceptionnel aux voyageurs d'affaires et d'agrément, tout en appuyant les bénéfices économiques du tourisme, du commerce et de la productivité des entreprises.
 
Les aéroports du Canada se feront un plaisir de travailler avec le gouvernement du Canada à la mise en œuvre de cette importante initiative, et ils continueront de trouver des manières d'identifier des processus innovateurs pour accroître la compétitivité des aéroports du Canada. 

Le saviez-vous?

L'industrie canadienne du transport aérien contribue plus de 35 milliards de dollars au PIB du Canada.
 
Nos aéroports emploient directement plus de 140 000 Canadiens.

L'aéroport Pearson de Toronto dévoile les plans pour un centre de transport en commun 

L'Autorité aéroportuaire du Grand Toronto va de l'avant avec ses plans de création d'un centre de transport en commun régional pour relier la région de l'aéroport aux zones résidentielles et d'emploi clés dans la grande région du Golden Horseshoe dans le Sud de l'Ontario.

La région entourant l'aéroport Pearson de Toronto est la deuxième zone d'emploi en importance au Canada après le centre-ville de Toronto, selon la NEPTIS Research Foundation. Plus de 300 000 personnes travaillent dans cette zone, qui comprend les secteurs de Brampton, de Mississauga et de Toronto.

En raison du manque de transport en commun dans le secteur, celui-ci génère plus d'un million de déplacements en voiture chaque jour. 


"À l'époque où New York et Chicago étaient de la taille de Toronto, chacune de ces villes possédait au moins deux grands centres de transport," and dit Howard Eng, président et chef de la direction de l'Autorité aéroportuaire du Grand Toronto. "C'est le moment ou jamais d'offrir de meilleures options de transport en commun. Autrement, on risque de gaspiller les belles occasions qui vont de pair avec la croissance formidable que connaissent l'aéroport, la ville et la région."

Le centre de transport en commun proposé par la GTAA, qui sera situé sur les terrains de l'aéroport, aidera à diversifier les moyens de transport dans un secteur où, à l'heure actuelle, seulement 10 % des gens utilisent les transports en commun. Le centre reliera potentiellement un certain nombre de lignes de transport en commun qui sont déjà en développement ou qui ont été proposées par différents paliers de gouvernement.

Le centre sera au cœur d'une nouvelle zone commerciale mixte qui comprendra des bureaux, des commerces de détail, des hôtels et d'autres espaces commerciaux. La vision qui prévaut pour la zone autour du centre de transport en commun appelle à améliorer le paysage environnant avec des trottoirs, de l'aménagement paysager et un meilleur éclairage.

La GTAA a mené des discussions préliminaires avec tous les paliers de gouvernement pour les sensibiliser aux possibilités offertes par le centre régional de transport en commun de Toronto Pearson.

La GTAA prévoit continuer les discussions tout au long de l'année 2017, tant pour le centre que pour les lignes de transport en commun particulières qui seront reliées au centre.

"De meilleures liaisons à l'échelle régionale et mondiale renforcent la compétitivité des entreprises de Brampton," a affirmé Todd Letts, chef de la direction de la Chambre de commerce de Brampton. "La vision de Toronto Pearson pour un centre de transport en commun multimodal sera un important moteur de développement économique local." 
 
Un nouvel instrument améliore la fiabilité des opérations aériennes 

Après une année d'opération, un système d'aide à l'atterrissage nouvellement installé à l'aéroport international de St. John's a permis d'augmenter l'accessibilité aux pistes d'atterrissage de 99 % en conditions de visibilité réduite.
 
Environ 920 vols qui auraient antérieurement autrement été affectés par des conditions de visibilité réduite ont pu atterrir à temps grâce au nouveau système, soit le système d'atterrissage aux instruments de catégorie 3 (CAT 3 ILS).

" Dès la première année, l'impact positif de ce systèm

e sur l'accessibilité de notre aéroport a dépassé nos attentes," a dit Glenn Mahon , directeur des opérations de l'aéroport international de St. John's. "À long terme, la fiabilité accrue de notre aéroport renversera la réputation de notre région comme étant difficilement accessible, particulièrement lors de la saison brumeuse."

La mise en place du nouveau système d'atterrissage aux instruments apporte des bénéfices considérables à long terme pour l'aéroport, les passagers, les transporteurs aériens et la
 
collectivité dans son ensemble. Avec une meilleure prévisibilité des opérations aériennes pour les voyageurs d'affaires et d'agrément, la région bénéficiera de nouvelles occasions d'attirer des touristes et des congrès.

Le financement de ce projet d'amélioration de l'accessibilité et de la sécurité de l'aéroport a été partagé entre l'administration de l'aéroport, le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador et le gouvernement du Canada.
 
L'aéroport international de St. John's reçoit en moyenne 80 vols commerciaux par jour. Au total, l'aéroport traite quelque 45 000 mouvements d'aéronefs annuellement, incluant l'aviation générale, les transporteurs aériens de fret, les avions d'affaires et les avions militaires.
 
L'aéroport international de St. John's est le quatrième aéroport canadien à adopter cette technologie.

Nouvelles aéroportuaires 

Trois aéroports créent un site Web sur la privatisation des aéroports
 
Le 1er février, les aéroports internationaux de Calgary, d'Ottawa et de Vancouver ont lancé un site Web commun qui traite des risques qu'ils voient dans la vente d'aéroports à des investisseurs privés. Ce site présente les impacts que la vente d'aéroports auraient sur les voyageurs et les collectivités locales. Le gouvernement fédéral explore des options de vente de grands aéroports canadiens qui deviendraient ainsi des entreprises à but lucratif exploitées par des investisseurs privés.

Rénovations à l'aéroport de Prince George pour répondre à la demande 

L'aéroport de Prince George a entrepris pour plus de 600 000 $ de rénovations et d'améliorations pour accroître son efficacité et assurer sa croissance pour accueillir un plus grand nombre de vols quotidiens et de transporteurs aériens. Les améliorations comprennent entre autres un nouveau système d'annonce numérique qui vient remplacer les annonces mises à jour manuellement dans la salle d'attente, ce qui donne des informations immédiates aux passagers. La Northern Development Initiative Trust (NDIT) contribue plus de 368 000 $ aux fonds requis pour la les rénovations à l'aérogare.   

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