Étant né et ayant grandi à Timmins dans le nord-est de l’Ontario, je suis sensible aux particularités des patients atteints d’un cancer qui vivent loin des grandes régions métropolitaines du pays. Par exemple, un patient atteint d’un myélome qui demeure à Timmins doit voyager de 3 à 4 heures (selon les conditions routières) pour voir un hématologue à Sudbury. Il est parfois difficile d’organiser le transport, ce qui s’ajoute au stress et à l’anxiété. Et si une greffe de cellules souches est requise, le patient doit généralement se rendre à Ottawa, à 8 heures de route. Ces patients se retrouvent loin de la famille, des amis et d’un environnement familier pendant une longue période. Et c’est sans parler du fardeau financier qui en résulte.
Dans le bulletin de février, il sera question de l’expérience vécue par quatre patients atteints d’un myélome, vivant dans des communautés éloignées. Malgré les défis qu’ils doivent affronter, leurs histoires sont inspirantes et soulignent l’importance de pouvoir compter sur un système de soutien solide.