Dans ce numéro ...                                  mai 20, 2016
Développement économique



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Date limite : calendrier en ligne pour les activités, ateliers et conférences

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Centre d'information agricole du MAAARO 
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La célébration de la Semaine des aliments locaux du 6 au 12 juin

La Semaine des aliments locaux donne l'occasion aux agriculteurs, aux organismes agricoles, aux agroentreprises, aux partenaires gouvernementaux et aux consommateurs de l'Ontario de se rassembler, de célébrer et de promouvoir les bonnes choses qui sont cultivées, préparées et récoltées ici, dans notre province.
 
Des particuliers et des organismes de l'ensemble de la province planifient de nombreuses activités et de nombreux événements, pour la Semaine des aliments locaux. Farm & Food Care Ontario, avec l'appui du gouvernement de l'Ontario, mettra plusieurs événements à exécution et participera à plusieurs activités, dont le concours #aimealimentONT (dans les médias sociaux), Breakfast on the Farm (à Woodstock, le 11 juin) et une visite de Food Influencer (dans la région du marais Holland, le 8 juin). Nous vous saurions gré de nous aider à promouvoir ces événements, et nous serions très heureux d'appuyer et de promouvoir vos événements aussi.
 
Dites-nous ce que vous avez fait ou ce que vous envisagez de faire pour célébrer les aliments locaux avec nous par courriel à [email protected], ou par gazouillis à #aimealimentONT. Répandez la nouvelle!


Développement économique
UtiliserUtiliser les Heures de Conduite pour Analyser les Régions
Darren Shock, spécialiste en développement économique, MAAARO

« Analyst » est un outil en ligne conçu pour fournir des données sur les économies et la main-d'œuvre régionales. Il a été mis au point pour aider les professionnels du développement économique à mieux comprendre leur région et ainsi prendre des décisions plus éclairées sur les moyens de bâtir des économies régionales fortes.

« Analyst » combine plusieurs sources de données nationales et les harmonise afin de tirer parti des forces de chacune et vous les offre dans un format facile d'accès, facile à comprendre et facile à utiliser.

Analyst a été mis à jour récemment, et l'une de ses principales améliorations est l'addition des cartes Google aux outils de cartographie d'Economic Modelling Specialist Intl. Cet ajout a balisé le chemin pour l'inclusion de Drive Time dans Analyst. Drive Time permet de sélectionner facilement une région en fonction du temps que cela prend pour conduire d'un point à un autre (ville, adresse, entreprise ou site).

Drive Time procure une méthode d'analyse régionale permettant la création de régions personnalisées et utilisant les heures de déplacement pour étudier la démographie, les industries, les métiers et les programmes dans Analyst. Par conséquent, Drive Time permet de répondre à une vaste gamme de questions. Par exemple, certaines entreprises pourraient avoir besoin de connaître le salaire moyen se rattachant à un métier en particulier dans un rayon d'une heure de conduite. Les établissements d'éducation et de formation pourraient s'intéresser au profil de la main-d'œuvre dans un rayon de 45 minutes de conduite de leur emplacement afin d'évaluer l'intérêt possible pour de nouveaux cours de perfectionnement professionnel.

Réfléchissez à ce qui suit : le propriétaire d'une petite entreprise qui envisage d'ouvrir un nouvel atelier d'usinage dans le comté ABC veut savoir combien de clients clés sont situés dans un rayon de deux heures de conduite. Cette information est désormais facile à obtenir puisqu'Analyst permet de spécifier un temps de conduite de 120 minutes d'un point de référence à un autre. Le propriétaire de l'entreprise peut maintenant prendre des décisions en fonction du nombre de clients potentiels situés dans un rayon de deux heures de conduite du nouvel atelier d'usinage.

Pour de plus amples renseignements sur Analyst et la nouvelle fonctionnalité Drive Time, consultez le site Web du programme Outils d'analyse du développement économique ou communiquez avec l'équipe des Outils d'analyse du développement économique ou le réseau de conseillers du  minisètre de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales de l'Ontario et du ministère du Développement du Nord et des Mines.


FondementsLes fondements de la collaboration
Unicité des collectivités rurales de l'Ontario

Lorsqu'on travaille à la mise en œuvre d'un projet portant sur les collectivités rurales de l'Ontario, il importe d'être conscient des particularités de celles-ci.
  • Les collectivités rurales de l'Ontario sont vastes et peu densément peuplées. Certaines sont donc mal desservies par les services de transport ou d'Internet haute vitesse ou en sont entièrement dépourvues. 
  • Une vaste proportion de la population des collectivités rurales est constituée de personnes âgées (65 ans et plus), et l'exode des jeunes y est un phénomène récurrent. ·         
  • Chaque communauté rurale étant différente, il est primordial de tenir compte des caractéristiques propres à chacune d'entre elles.     
  • Une proportion élevée des personnes vivant en milieu rural participent à des activités de bénévolat ou sont des entrepreneurs. 
  • Plusieurs groupes et organisations établis en milieu rural ont un nombre limité d'employés.

Introduction à la collaboration 

Qu'entend-on par collaboration? Pourquoi la collaboration est-elle bénéfique? 

La collaboration est un processus par lequel des groupes ou des personnes forment des partenariats avec d'autres et partagent un objectif commun. Ces partenariats sont mutuellement bénéfiques. 

Comme la collaboration exige un certain effort, il importe que les collaborateurs puissent pouvoir en retirer des avantages. Les groupes et les personnes qui collaborent gagnent en force, en résilience et en efficacité, car la collaboration leur permet :         
  • d'unir leurs voix pour influencer les politiciens et produire un changement;        
  • d'avoir accès à des ressources créatives, financières, techniques et humaines;       
  • de limiter les chevauchements;         
  • de partager des connaissances;        
  • d'accroître le nombre de leurs accomplissements;
 

lutteLutte Contre La Mouche Domestique Dans Les Élevages de Volailles
 
V  ous avez des mouches domestiques dans votre p o ulailler?  Êtes- vous à la recherche d'options pour lutter contre ces dernières?
                                                                                                                                                                                    
 
Les poulaillers constituent l'environnement idéal permettant aux populations de mouches domestiques de se

endommager le matériel et accroître les risques de biosécurité;
 multiplier si des méthodes de lutte suffisantes ne sont pas déployées. Il est important de maîtriser les populations de mouches domestiques pour maintenir un environnement sain dans les bâtiments d'élevage. En l'absence de méthodes de lutte, la présence d'importantes populations de mouches peut avoir les conséquences  suivantes :
  • entraîner une baisse de la production;
  • nuire aux relations avec les voisins.
 
Les mouches peuvent aussi servir de vecteurs à des maladies d'origine alimentaire, transportant des bactéries comme Salmonella et E. coli d'un endroit à un autre.
 
La maîtrise des mouches nécessite de combiner différentes méthodes:
  • la gestion du poulailler;
  • la lutte biologique;
  • la lutte mécanique;
  • la lutte chimique.
 
Le ministère de l'Agricultre, de l'Alimentation et des Affaires rurales (MAAARO) a publié un guide, « Lutte contre la mouche domestique dans les élevages de volailles », qui décrit les pratiques de lutte antiparasitaire intégrée et qui fournit des renseignements sur les différentes méthodes pour maîtriser efficacement les mouches domestiques. Ce guide est une formidable ressource qui peut vous aider à concevoir des stratégies de maîtrise des mouches convenant à la situation particulière de votre exploitation agricole.
 
Rendez-vous à ontario.ca/cca3 pour télécharger la version PDF du guide. Vous pouvez aussi en commander des exemplaires gratuits auprès de ServiceOntario à ontario.ca/publications ou en composant le 1 800 668-9938.
 
Rendez-vous à ontario.ca/elevages pour trouver des liens vers des ressources en aviculture, dont des renseignements sur la gestion des éléments nutritifs et la biosécurité, ainsi qu'à ontario.ca/cca4 pour des renseignements sur le logement des volailles. Communiquez avec le Centre d'information agricole en composant le 1 877 424-1300 ou en écrivant à [email protected] pour des renseignements supplémentaires sur la lutte antiparasitaire, les pratiques agricoles normales et l'aviculture.


Développement de l'agriculture
formationFormation sur la lutte antiparasitaire intégrée (LAI) pour le maïs et le soya

Cours virtuel et magistral offert GRATUITEMENT jusqu'au 31 août 2016.
 
À compter du 31 août 2016, il sera obligatoire de réussir la formation sur la lutte antiparasitaire intégrée (LAI) pour le maïs et le soya pour acheter ou planter des semences de maïs et de soya traitées aux néonicotinoïdes. Lorsqu'ils réussiront le cours, les agriculteurs recevront un numéro de certificat. Ils devront présenter leur numéro de certificat ainsi que leurs rapports d'évaluation parasitaire (inspection des sols ou des cultures) au représentant commercial, au vendeur ou à l'entrepreneur en traitement de semences afin d'acheter des semences traitées aux néonicotinoïdes. 
 
Les agriculteurs qui choisissent d'utiliser des semences non traitées (p. ex. des semences non traitées aux néonicotinoïdes) ou traitées uniquement avec un fongicide dans leurs exploitations agricoles n'ont pas l'obligation d'obtenir un certificat. Cependant, la formation est accessible à tous les cultivateurs qui souhaitent en apprendre plus sur la lutte antiparasitaire intégrée.
 
La formation sur la LAI est conçue pour être souple, accessible et commode et sera offerte gratuitement jusqu'au 31 août 2016. 
 
Les agriculteurs pourront suivre la formation sur la LAI dans une salle de classe à différents endroits ou virtuellement grâce au campus de Ridgetown de l'Université de Guelph. Une fois émis, le certificat est bon pour cinq ans (c.-à-d. que les agriculteurs n'auront qu'à suivre la formation tous les cinq ans).
 
La formation virtuelle nécessite quatre heures sur une période de deux jours. Une connexion Internet haute vitesse, savoir se servir d'un ordinateur et être un apprenant autonome sont des conditions essentielles au succès.
 
Le cours magistral d'une demi-journée est offert dans une classe traditionnelle par un formateur. Le cours magistral est offert dans différents endroits en Ontario. Des formateurs présenteront la documentation contenue dans le manuel du cours à l'aide de PowerPoint, de vidéos et de documents, et répondront à vos questions afin de vous aider à bien saisir les sujets.
 
Inscrivez-vous dès aujourd'hui à une formation virtuelle : www.french.ipmcertified.ca
 
Si vous voulez en savoir davantage sur la réglementation concernant les semences de maïs et de soya traitées aux néonicotinoïdes, rendez-vous à l'adresse suivante : www.ontario.ca/fr/page/reglementation-des-neonicotinoides

 


demandesLes demandes dans le cadre de l'Initiative de stage en agroenvironnement sont acceptées dès maintenant

Agriculture et Agroalimentaire Canada est heureux de vous annoncer le lancement d'une nouvelle initiative qui pourrait intéresser vos réseaux. L'Initiative de stage en agroenvironnement soutient les employeurs qui souhaitent embaucher des jeunes afin de les aider à entreprendre des activités bénéfiques pour l'environnement sur leurs exploitations agricoles ou les employeurs qui emploient des jeunes dans le secteur agricole pour réaliser des activités bénéfiques pour l'environnement. 
 
 
Nous espérons que cette initiative vous sera utile!



PlanLe Plan agroenvironnemental (PAE) a 25 ans
Guelph - Le Plan agroenvironnemental (PAE), l'un des programmes phares de l'agriculture de l'Ontario, célèbre cette année son 25e anniversaire.

Le PAE a été adapté partout au Canada et l'on a partagé son carnet de travail avec plus de 30 pays. Il procure des formations, des auto-évaluations et des plans d'action relatifs à 23 écosystèmes à la ferme et autour de la ferme, et décrit les pratiques de gestion optimales.

Depuis les débuts du PAE, plus de 40 000 entreprises agricoles de l'Ontario ont volontairement participé à près de 3 550 ateliers éducatifs, et il en a résulté un investissement total estimé à 390 millions de dollars d'améliorations environnementales à la ferme, ces améliorations étant soutenues par des programmes incitatifs connexes.

Selon l'Association pour l'amélioration des sols et des récoltes de l'Ontario (AASRO), qui gère le PAE et ses programmes connexes, le gouvernement a contribué à environ un tiers de ce total et le reste est venu des agriculteurs eux-mêmes et d'autres sources de financement. Les études confirment que l'on a réalisé plusieurs projets environnementaux supplémentaires sans soutien financier de l'extérieur.

« La réussite du Plan agroenvironnemental est une réalisation remarquable pour la communauté agricole de l'Ontario et les partenaires gouvernementaux qui ont appuyé le programme pendant les 25 dernières années », affirme l'exploitant de ferme laitière et président de l'AASRO Gord Green. « Tandis que nous soulignons la Semaine nationale de la conservation des sols du 17 au 23 avril, voilà une réalisation dont nous pouvons être fiers parce qu'elle démontre vraiment que les agriculteurs de l'Ontario sont des protecteurs de l'environnement qui prennent leur engagement envers les sols, l'air et l'eau au sérieux. »

Des agriculteurs qui sont les moteurs des changements en matière de protection de l'environnement

On peut retracer les origines du PAE en pensant aux mesures qu'ont adoptées les organismes agricoles après avoir pris connaissance des signaux politiques envoyés par le gouvernement de l'Ontario nouvellement élu en 1990, se souvient celui qui était alors le chef de programmes de l'AASRO (Harold Rudy), ainsi qu'aux préoccupations qu'avaient alors les agriculteurs quant aux chances du nouveau projet de règlement environnemental.

« Les dirigeants agricoles du temps se sont réunis afin de trouver des moyens de donner suite à ces préoccupations de manière proactive », explique Rudy. « On a suggéré que les membres de l'industrie se réunissent et définissent le programme environnemental tout en allant de l'avant, et c'est ce que nous avons fait. »

Ils ont élaboré le programme « Our Farm Environmental Agenda », qui recommandait notamment que toutes les fermes préparent un Plan agroenvironnemental. On a constitué un comité spécial afin de déterminer les critères et de jeter les bases de ce qui est finalement devenu le PAE : un livre de travail, un atelier connexe, et un processus de vérification local pour les plans d'action que l'on élabore tout au long du processus.